L'ACTU DES PÔLES
Cet automne, le gouvernement fédéral est parvenu à un accord sur le budget 2024. Cet accord prévoit entre autres que dès le 1er janvier 2024, les flexi-jobs seront étendus à douze secteurs supplémentaires.
Grâce à cette mesure, le gouvernement fédéral entend pallier la pénurie de personnel dans ces secteurs, en permettant aux employeurs d’engager du personnel supplémentaire de manière flexible. Grâce à cette extension, outre les dix secteurs actuels, les secteurs suivants pourront également recourir aux flexi-jobs : enseignement, garde d’enfants, secteur sportif et culturel public, agriculture et horticulture, bus et autocars, secteur automobile, industrie alimentaire, secteur des services funéraires, secteur du déménagement, écoles de conduite, secteur événementiel et secteur de l’immobilier.
Le salaire minimum défini pour un travailleur flexi-job est actuellement de 11,81 euros par heure. Ce montant sera désormais défini par secteur et sera donc différent selon les secteurs.
Le barème en vigueur pour les travailleurs ordinaires du secteur s’appliquera également au travail flexible. Un travailleur flexi-job pourra gagner un peu plus. Pour l’horeca, qui est le secteur comptant le plus de travailleurs flexi-job, une exception s’applique. En effet, dans ce secteur, le salaire minimum d’un travailleur flexi-job reste de 11,81 euros par heure.
Le gouvernement majore la cotisation patronale qui passe de 25 % à 28 %.
Un travailleur flexi-job doit respecter plafond annuel d’environ 12 000 euros. Au-delà de ce montant, il sera imposé sur le solde. Le travail flexible doit être de minimum trois heures par jour et ne peut excéder neuf heures par jour. Pour les personnes pensionnées (plus de 65 ans), aucun plafond n’est imposé et elles peuvent continuer à percevoir des revenus complémentaires exonérés. Les travailleurs prépensionnés, en revanche, doivent respecter un plafond : ils peuvent percevoir 7 190 euros de revenus complémentaires exonérés.
Pour pouvoir accéder au statut de travailleur flexi-job, il faut être pensionné ou travailler au minimum à quatre cinquièmes. Nouveauté : les personnes qui passent d’une occupation à temps plein à une occupation à quatre cinquièmes doivent désormais attendre six mois avant de pouvoir exercer un flexi-job.
Ces informations sont communiquées sous réserve jusqu’à la publication de tous les textes de loi.
*Ces actualités vous sont communiquées à titre indicatif. Elles nécessitent donc une validation par un professionnel notamment en fonction de votre cas spécifique ou personnel.
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